mardi, mai 08, 2007

Le jour où...

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai compris qu’en toute circonstances
J’étais à la bonne place, au bon moment.
Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle...
Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance emotionnelle, n’était rien d’autre qu’un signal quand je vais contre mes convictions.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle...
Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et
j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive, contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle...
Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment...
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle...
Respect.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire ... Personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle...
Amour Propre.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grand plans , j’ai abandonné les Méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle...
Simplicité.


Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison, et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui j’ai découvert l’...
Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et ça s’appelle...
Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux.

Tout ceci est....

SAVOIR VIVRE !



“ Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter...

...Du chaos naissent les étoiles.

samedi, mai 27, 2006

Comme un fleuve qui coule...

Voici un texte tiré du site "Guerrier de la lumière online" de Paulo Coelho. Ce que je trouve beau chez cet écrivain, c'est que dans chacun de ces récits, il y a toujours quelque chose que l'on peut apprendre, que l'on peut prendre pour nous. La vie est un espèce d'escalier, une marche à franchir pour chaque temps de notre vie. Avec ces textes là, parfois la marche est plus facile à monter.....

« Un fleuve ne passe jamais deux fois au même endroit », dit un philosophe. « La vie est comme un fleuve », dit un autre philosophe, et nous arrivons à la conclusion que cette métaphore est ce qui se rapproche le plus de la signification de la vie. Par conséquent, il est bon de nous rappeler ceci toute l’année :

- Nous sommes toujours devant la première fois.
Pendant que nous nous déplaçons entre notre source (la naissance) et notre destination (la mort), les paysages changent sans cesse. Nous devons envisager toutes les nouveautés avec joie et sans crainte – il est inutile de redouter ce qui ne peut être évité. Un fleuve ne cesse jamais de couler.

- Dans une vallée, nous avançons plus lentement.
Quand autour de nous tout est plus facile, les eaux se calment, et nous devenons plus amples, plus larges, plus généreux.

- Nos rives sont toujours fertiles.
La végétation pousse seulement là où il y a de l’eau. Celui qui entre en contact avec nous doit comprendre que nous sommes là pour donner à boire à celui qui a soif.

- Les pierres doivent être contournées.
Évidemment, l’eau est plus puissante que le granit, mais pour cela il faut du temps. Il n’avance à rien de nous laisser dominer par des obstacles plus forts que nous, ou de tenter de nous jeter contre eux ; nous dépenserions notre énergie inutilement. Mieux vaut comprendre où se trouve l’issue, et aller de l’avant.

- Les dépressions nécessitent de la patience.
Le fleuve entre brusquement dans une sorte de trou et cesse de couler aussi joyeusement qu’auparavant. Alors, le seul moyen d’en sortir est de compter sur l’aide du temps. Quand arrive le bon moment, la dépression se remplit et l’eau peut poursuivre son cours. À la place du trou laid et sans vie, se trouve maintenant un lac que les autres peuvent contempler avec plaisir.

- Nous sommes uniques.
Nous naissons dans un lieu qui nous était destiné, qui nous alimentera toujours suffisamment en eau pour que, face à des obstacles ou à des dépressions, nous trouvions la patience ou la force nécessaires pour aller plus loin. Au début, notre cours est doux, fragile, même une simple feuille l’arrête. Cependant, comme nous respectons le mystère de la source qui nous a engendrés et que nous avons confiance en sa Sagesse éternelle, nous acquérons peu à peu tout ce qui nous est nécessaire pour parcourir notre chemin.

- Bien que nous soyons uniques, bientôt nous serons nombreux. À mesure que nous avançons, les eaux d’autres sources nous rejoignent, car le chemin que nous suivons est le meilleur. Alors nous ne sommes plus un, mais nombreux – et à un certain moment nous nous sentons perdus. Mais comme il est dit dans la Bible, « tous les fleuves coulent vers la mer ». Il est impossible de demeurer dans notre solitude, aussi romantique qu’elle puisse paraître. Quand nous acceptons l’inévitable rencontre avec d’autres sources, nous finissons par comprendre que cela nous renforce, nous contournons les obstacles ou nous remplissons les dépressions bien plus rapidement, et bien plus facilement.

- Nous sommes un moyen de transport.
Pour des feuilles, des bateaux, des idées. Que nos eaux soient toujours généreuses, que nous puissions toujours emporter toutes les choses ou toutes les personnes qui ont besoin de notre aide.

- Nous sommes une source d’inspiration.
Alors, laissons à un poète brésilien, Manuel Bandeira, les mots de la fin :

« Sois comme un fleuve qui coule
Silencieux dans la nuit.
Ne redoute pas les ténèbres de la nuit.
S’il y a des étoiles dans le ciel, réfléchis-les.
Et si le ciel s’encombre de nuages
Comme le fleuve, les nuages sont faits d’eau ;
Réfléchis-les aussi sans tristesse
Dans les profondeurs tranquilles. »

mardi, mai 09, 2006

Qu'est ce qu'etre un sage?

Cette petite histoire pour remettre chacun à sa place. Que ceux qui se sentent visés prennent le temps d'y réfléchir....

Un maître bouddhiste voyageait à pied avec ses disciples quand il s’aperçut que ceux-ci débattaient pour savoir lequel d’entre eux était le meilleur.
« Je pratique la méditation depuis 15 ans » disait l’un.
« Je fais la charité depuis que j’ai quitté la maison de mes parents » renchérissant l’autre.
« J’ai toujours suivi les enseignements du Bouddha » affirmait un troisième.
A midi, ils firent halte sous un pommier pour se reposer. Les branches de l’arbre ployaient sous le poids des fruits.
Alors le maître prit la parole :
«Quand un arbre est chargé de fruits, ses branches ploient et touchent le sol. De même, le véritable sage est humble. »
« Quand un arbre n’a pas de fruits, ses branches se dressent, arrogantes et hautaines. De même, l’imbécile se croit toujours meilleur que son prochain. »

A bon entendeur..... :-)

lundi, mai 08, 2006

Mon homme

Ce poste tout spécialement pour celui qui habite mon coeur, qui rend ma vie si belle......
Cette chanson de Céline Dion pour lui dire une fois encore combiens je l'aime et combiens il compte pour moi.

"Il a le regard économe
Il a le verbe rare, ça me plaît
Il aime le chant des colombes et l'odeur du café
Et ces petites choses qu'on fait sans y penser

C'est mon homme, mon drapeau
Mon homme, celui qu'il me faut
Je frissonne je prends l'eau
C'est mon homme, mon abri, mon lit, mon héros

Il ne saurait pas comment briller
Ou comme un phare banal, oublié
Dans sa mer ordinaire
Il brise les vagues sans voir
Ces milliers de lumières
Qu'il m'offre sans le vouloir

C'est mon homme, mon drapeau
Mon homme, celui qu'il me faut
Je frissonne je prends l'eau
C'est mon homme, mon feu, mon repos

C'est mon homme, mon ami
Qui pardonne, celui qu'on choisit
Je tâtonne, je faillis
C'est mon homme qui fait ce qu'il dit

C'est mon homme je l'admire
Mon ozone, l'air que je respire
Mon opium, mon jour
Oh mon homme, mon toit, mon chemin, mon amour"

samedi, avril 01, 2006

Vertu

La gratitude ; envers tout ce qui nous donne et soutient la vie.

L'appréciation ; envers toute chose, même celle que nous considérons comme difficulté.

La patience ; envers toute choses que nous nous engageons à faire avec détermination sans nous soucier du temps et du résultat.

La compréhension ; envers toute situation, en considérant que chaque chose a sa raison d'être.

La sincérité ; faire chaque chose avec une bonne intention, « pensée, parole et action »

Le respect ; considérer que chaque chose a son propre rythme, son propre besoin, sa propre vie.

La compassion ; l'aptitude à prendre conscience de la souffrance des autres « tout comme moi, les autres recherchent le bonheur dans leur vie »

La sympathie ; la chaleur, l'accueil, la convivialité, le sourire…

Le silence ; être en contact avec la perception de son centre, sans attachement, sans préoccupation, sans inquiétude, laisser passer les choses comme les nuages dans le ciel.

dimanche, mars 05, 2006

Comment être heureux sans effort

Avez-vous déjà remarqué combien on peut se rendre malheureux à force de penser qu’on est pas heureux ? Si on y réfléchit pas, cette idées est logique. Mais en y regardant de plus près, force nous est de constater que se rendre malheureux d’être malheureux, c’est jeter de l’huile sur le feu. Beaucoup de flammes et de fumée, une sorte de d’euphorie aussi, mais au bout du compte que des cendres. Voilà pourquoi il est si important de comprendre cette extraordinaire vérité.
On peut se rendre malheureux, mais on ne peut pas se rendre heureux. Il n’y a là rien de bien surprenant. Nous constatons qu’inconsciemment nous avons forgé notre propre malheur. Nous sommes pour la plupart capables d’admettre que nous nous rendons parfois malheureux sans l’aide de personne. Mais être malheureux n’a rien de bon. Rien de justifie que nous tolérions une telle souffrance, parce que nous pouvons freiner et même empêcher le malheur que nous nous infligeons, dès lors que nous sommes disposés à en comprendre les causes. C’est pourquoi nous devons chercher à découvrir pourquoi nous ne saurions nous rendre heureux, si nous voulons un jour découvrir le bonheur véritable.
Hormis l’usage de drogues et d’alcool qui, de toute évidence, ne saurait nous apporter le bonheur, essayer de nous rendre heureux exige de nous un effort. Cet effort consiste à concentrer nos forces dans un but spécifique, méthode essentielle quand il s’agit d’obéir à des directives, de construire un édifice, d’ériger une entreprise ou de réussir un plat. Dans le domaine de la création artistique, on peut aussi s’efforcer d’imaginer ou de visualiser de nouveaux concepts ou de nouvelles formes. Mais quand on cherche le bonheur, aucun effort n’est valable. Voyons si c’est le cas. Et si ça l’est, nous sommes au seuil d’une découverte encore plus extraordinaire : le vrai bonheur est tout ce qu’il y a de plus simple. Examinons cela de plus prés.
Comme nous venons de le dire, l’effort suppose un plan, une idée préconçue. Par définition, un plan sert à la construction de quelque chose. Dans le cas qui nous occupe, le plan sert à la construction du bonheur. Or, muni de votre plan, de votre idée préconçue de ce qui doit être le bonheur, vous recherchez cette idée dans chacune de vos expériences, au lieu de faire vraiment l’expérience de ce que la vie vous donne. Ce douloureux et angoissant processus de comparaison se perpétue à votre insu et détruit tout ce qu’il touche. La vie, qui aurait pu être une série d’heureuses découvertes, n’est plus qu’une suite de désillusions. Réfléchissez : vous ne pouvez pas être déçu de ce que la vie vous donne, si vous n’avez pas déjà en tête une image précise de ce que vous voulez.
Nous pouvons tirer de tout cela la leçon suivante : notre idée du bonheur est le plus souvent la cause même de notre malheur. On ne crée pas son bonheur. Il n’est la conséquence de rien. Le bonheur vient à ceux qui comprennent qu’on ne peut pas plus le conquérir qu’on ne saurait conquérir l’air qu’on respire. Le bonheur fait partie de la vie, et on le trouve en vivant. L’euphorie de l’anticipation n’est pas du bonheur, tout comme le seul arôme du pain chaud n’apaise pas la faim. La quête du bonheur se fonde sur la certitude illusoire que l’on peut posséder le bonheur. C’est impossible. Le bonheur est la manifestation naturelle d’une vie dépourvue de stress, comme le soleil réchauffe naturellement la terre quand les nuages noirs se sont dissipés.

"Lâcher prise" de Guy Finley, Editions de l'homme

mardi, février 28, 2006

La mesure de l'amour

« J’ai toujours désiré savoir si j’étais capable d’aimer comme vous aimez, dit un disciple à son maître hindou.
– Il n’y a rien au-delà de l’amour, répondit le maître. C’est lui qui fait que le monde tourne et que les étoiles restent suspendues dans le ciel.
– Je le sais. Mais comment saurai-je si mon amour est assez grand ?
– Essaie de savoir si tu t’abandonnes à tes émotions ou si tu les fuis. Mais ne pose pas ce genre de question, car l’amour n’est ni grand ni petit. On ne peut pas mesurer un sentiment comme on mesure une route : si tu agis ainsi, tu ne feras qu’entrevoir ton reflet, comme celui de la lune dans un lac, mais tu ne suivras pas ton chemin

Souvenirs d'une belle soirée

C'était il y a une semaine, au bord du lac Léman, à Lausanne.